Toujours pas New-York 

FILM_2024

           
Court-métrage au croisement des styles documentaire et (auto-)fictionnel, Toujours pas New York, fait le récit de relations d’amitié strictement féminines et exclusives et observe comment certaines formes de la pop-culture peuvent corrompre nos relations et se jouer de nos liens. L’héroïne préparant un départ fictif pour New York retrace l’histoire de sa fascination pour cette ville, qu’elle n’a encore jamais visitée. Naviguant à travers ses souvenirs à la recherche de l’origine de ce rêve, elle redécouvre et nous raconte les relations qui ont propulsé son désir de partir pour New York. Ces relations ont ceci en commun : ce furent des amitiés exclusives, fusionnelles, qui tiraient leur intensité dans l’addition de fantasmes inspirés par des produits d’une pop-culture, dont elles furent très précisément la cible commerciale. Céleste Moneger nous invite à replonger dans cet imaginaire stéréotypées de l’amitié féminime, tel qu’il fut conçu et est propagé par teens-movie et séries américaines. Les images sont accompagnées par une voix, une lettre adressée aux amies perdue. Le film dévoile la perversité de certains schémas narratifs de la représentation de l’amitié pour une génération de “cobayes sous perfusions Gossip Girl”.


Un texte co-écrit avec Andréanne Beguin.

_{”The boundary between science fiction and social reality is an optical illusion.”  Donna Haraway}

Et les âmes sauvages 

FILM_2024

           Sur ce blog où elles avaient l’habitude de partager une intimité la plus souvent performée, et dont la mise en scène était inspirée par leurs stars favorites, deux amies découvrent une autre histoire, qui leur avait jusqu’alors échappée. Cette histoire est celle de l’ascension d’une industrie cinématographique qui aurait fait ses premiers pas au début du 20 ème siècle en rejouant le mythe de l’esclave blanc, avant d’alimenter les rêves de nos héroïnes à coups de teen-movie, cent ans plus tard.

Et les âmes sauvages est un film au croisement des genres documentaire et (auto-)fictionnel.

Je ne comprends pas les garçons 

          Mon expérience, mon inexpérience, mes souvenirs, sont des matériaux de travail parmi lesquels je pioche. Ici, ce sont des journaux intimes, entre mes 12 et mes 20 ans, passés au peigne fin. Et tout au long de ces lignes, un seul mot d’ordre : les garçons. Qui sont-ils ? Que me veulent-ils ? Qu’attendre d’eux ? C’est le récit d’une relation douloureuse, avec des hommes parfois malades, excessifs, violents, absents mais toujours trop présents ; c’est le récit d’un deuil ; c’est une histoire qui n’a pas terminé de s’écrire, mais que je vais vous raconter.

Slumber party

          Notre apprentie That girl vit un cauchemar numérique, depuis qu’un cœur de pierre a infiltré son système... Persuadée d’être « la reine des mornings routines », elle est contrainte de se battre contre des chatons et autres virus qui contaminent l’organisation de son bureau d’ordinateur.
    Slumber party est un desktop movie, réalisé essentiellement en capture d’écran, entre jeux vidéo et animation de PNG, sur l’enfermement de nos quotidiens dans des vies virtuelles qui nourrissent nos insécurités et cloisonnent nos modes de représentation.